Dans l'émission "Géopolitique" de cette semaine, Jean-Yves Heurtebise continue son analyse des conséquences géopolitiques de la guerre en Ukraine.

“Géopolitique” propose encore cette semaine une analyse de la situation en Ukraine et de la guerre avec la Russie pour comprendre à la fois ses conséquences sur le monde et l'Asie et ses raisons géopolitiques. 

Aujourd'hui, dans la revue de presse de l'Asie-Pacifique des sept derniers jours :

Les émeutes au Kazakhstan ont différentes causes possibles : réaction populaire à l’augmentation des prix du gaz, révolution colorée (selon le pouvoir en place et Pékin), conflits internes entre clans politiques (celui de l’ancien président et du présent), etc. Mais l’essentiel est de comprendre les enjeux au niveau des relations entre la Chine et la Russie en Asie centrale - avec la même question que pour l’Ukraine : jusqu’à quel point la coopération entre Chine et Russie contre les États-Unis se heurte à des intérêts divergents qui la compliquent substantiellement.

La montée des tensions à la frontière entre l’Ukraine et la Russie et l’exigence russe de discuter de l’intégration à l’OTAN des pays d’Europe de l’Est avec les États-Unis concerne également la géopolitique asiatique. En effet, la question se pose de ce que cet ultimatum russe à l’OTAN implique quant aux relations de la Russie avec la Chine : convergence envers un ennemi commun (les États-Unis) ou bien, au contraire, volonté de peser de façon indépendante sur certaines problématiques géopolitiques eurasiatiques propres en laissant la Chine régler les siennes dans l’Indopacifique ?