Cet épisode de la série sur la diversité des tiers lieux à Taipei se penche sur la période du Covid-19. Bien que Taïwan l'ait vécue de manière décalée par rapport au reste du monde, il n'en reste pas moins que la société et l'économie ont été profondément affectées : distanciation sociale, difficultés financières pour les PME et de nombreux tiers-lieux, cours en ligne et boom du numérique, etc. Mais c'est aussi dans ce moment de crise que certains tiers-lieux se sont avérés être de véritables atouts pour la résilience des communautés locales. Imma, dans le quartier de Wanhua, en est un exemple concret, comme nous l'explique Huang Fang-hui. Ce n'est pas le cas uniquement à Taïwan, puisque le sociologue Antoine Burret évoque aussi dans cet épisode l'importance des tiers-lieux après la catastrophe de Fukushima au Japon.

Dans On En Parle A Taïwan (OEPAT) de cette semaine, trois sujets seront abordés par Sasa, Floriane et Valentin : 

Depuis le 17 avril, le port du masque n'est plus obligatoire dans les transports en commun à Taïwan. C'est un nouveau jalon dans l'assouplissement des mesures anti-Covid-19. Malgré cela, la majorité des Taïwanais portent toujours le masque dans les transports en commun. Pour ce décryptage, Sasa est allé à leur rencontre, afin de leur demander les raisons qui font qu'ils portent - ou pas - le masque. Les raisons principales sont : lorsqu'ils sont malades, la pollution, l'habitude (après plus de 3 ans d'obligation du masque dans les transports), la peur d'être contaminé et le conformisme. Pour en savoir plus et écouter ces témoignages, n'hésitez pas à écouter l'émission ! 

Alors que Xi Jinping parlait du virus du Covid-19 comme un démon qu’il fallait extirper du corps social, la soudaine levée des restrictions pose des problèmes de légitimation discursive majeure pour le gouvernement de Pékin.

La revue Asie-Pacifique de cette semaine est une revue thématique avec aujourd'hui le troisième épisode d'une petite série consacrée au mouvement des feuilles blanches en Chine, avec comme invité au micro de RTI l'activiste dissident chinois Wang Dan, un des anciens leaders du mouvement étudiant du printemps de Pékin, qui est resté tristement célèbre pour son dénouement, avec le massacre de Tian'anmen du 4 juin 1989.