Troisième et dernier volet concernant les difficultés que les travailleuses migrantes rencontrent à Taïwan lorsqu'elles souhaitent y accoucher. Aux côtés de Dai Shin-yu (戴芯榆), chargée des dossiers concernant les réfugiés et les travailleurs migrants à Amnesty International Taiwan, il sera notamment question de la nationalité des enfants nés de travailleuses migrantes clandestines et des mesures que les ONG de défense des droits humains préconisent pour améliorer la situation. 

Après un premier volet jeudi dernier, la rédaction de RTI continue d'explorer la situation des travailleuses migrantes qui enfantent à Taïwan. Aujourd'hui, nous nous pencherons sur les difficultés encore plus grandes rencontrées par les migrantes clandestines. Pour mémoire, Taïwan compte actuellement 750 000 travailleurs migrants et près de 90 000 travailleurs migrants en situation irrégulière : nous vous expliqueront aussi les principales raisons dans ce Décryptage. 

Chen Chu (陳菊) est actuellement présidente du Yuan de contrôle et de la Commission nationale des droits humains ; dans les épisodes précédents, nous avions vu le début de sa carrière, avec notamment sa participation au mouvement Tangwai, en opposition au KMT sous la loi martiale, puis son entrée dans les organes du gouvernement, et ses années à la tête de la mairie de Kaohsiung, entre 2006 et 2018, dans le 2e épidose. 

La rédaction Décrypte aujourd'hui le parcours du combattant qu'est d'être mère lorsqu'on est travailleuse migrante d'Asie du Sud-Est à Taïwan. Pour cela, nous avons interviewé Dai Shin-yu (戴芯榆), chargée des dossiers concernant les réfugiés et les travailleurs migrants à Amnesty International Taiwan.

Le décryptage d'aujourd'hui est le troisième épisode d'une petite série consacrée à l'inclusion des personnes en situation de handicap dans le système éducatif à Taïwan.