Dans cet épisode au goût doux-amer, Sasa vous présente Worldwide Open Studio (江湖開放工作室) à Taoyuan, au sud-ouest de Taipei. Il y a quelques années, des permaculteurs, dont Ellen Li, y ont planté une forêt comestible, conçu un système de récupération des eaux de pluie, construit une maisonnette en matériaux naturels pour abriter diverses activités. Ce lieu est entouré de rizières avec, au loin, de hauts immeubles. 

Suite du Décryptage de jeudi dernier sur la 15e Conférence et Convergence internationale de permaculture qui se sont déroulées à Kaohsiung et à Taitung dans le village de Taromak début décembre. Dans cette deuxième partie, vous découvrirez les points de vue des organisateurs, le centre de formation de design en permaculture Earth Passengers, des volontaires sans qui cet événement n'aurai pas pu avoir lieu, d'habitants de l'ethnie Rukai du village de Taromak, ainsi que de participants venus des quatre coins du monde: de Taïwan, du Japon, de Corée du Sud, d'Inde, de France, de Nouvelle-Zélande, du Kenya, d'Ouganda et même de Palestine. 

Taïwan vient d'accueillir la conférence internationale de permaculture (IPC) à Kaohsiung, suivie de cinq jours de convergence à Taitung, sur le thème des "chemins vers la résilience". Au programme : échanges d'expériences, ateliers, marché, rencontre avec les autochtones Rukai du village de Taromak, spectacles, etc. Plus de 300 personnes venues de nombreux pays d'Asie - mais aussi des continents européen, américain, africain et océanien - étaient présents pour cet événement organisé tous les deux ans dans un pays différent. 

Ce dimanche dans On En Parle à Taïwan (OEPAT), trois sujets positifs et passionnants présentés par Floriane Dai, François-Xavier Boulay et Sasa. Etant donné que ce sont aussi des sujets très visuels, voici aussi quelques illustrations :

Dans le premier volet de l'interview de Hong-ming, il avait présenté le cheminement et les réflexions qui l'ont poussé à quitter son emploi à la banque, il y a une dizaine d'années, pour se lancer dans l'agroécologie en biodynamie dans les montagnes de Dongshi (Taichung). Pour lui, un mode de vie plus durable ne se résume toutefois pas à consommer des aliments bio, il s'agit aussi de faire évoluer sa manière d'habiter et de se déplacer par exemple.