Radio Taiwan International 
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Après une année de mise en pause en raison de la pandémie de Covid-19, le festival artistique des droits de l’homme reprend ses droits du 17 mai au 17 septembre, à l’île Verte, lieu historique connu comme ancienne prison politique ayant détenu autour de 20 000 prisonniers politiques durant la période dite de la Terreur blanche. Près de 100 anciennes victimes et familles des anciennes victimes ont été conviées pour assister à la cérémonie d’ouverture. L’ancien prisonnier politique d’origine malaisienne Fred Him-San Chin ayant été incarcéré neuf ans et demi sur l’île Verte entre 1972 et 1981 est même monté sur scène avec son épouse pour chanter une célèbre chanson, sortie en 1958, intitulée « Si on ouvre son cœur », très en vogue durant la Terreur blanche.
A l’occasion, 22 jeunes artistes ont été sélectionnés pour participer à l’exposition. Leurs créations artistiques sont éparpillées dans tous les recoins de la prison, leur offrant la liberté de s’approprier pleinement l’espace de l’enceinte. Parmi les artistes, nous retrouvons Wu Ma-li, engagée sur la question des femmes et qui a rendu hommage à la célèbre prisonnière politique Kao Tsau, le duo d’artiste taïwanais Uncertain Duo qui présente un jeu de société invitant les participants à se mettre dans la peau de révolutionnaires, ou encore le trio Tsai Tsung-lung, Nguyen Kim-hong et Shih Min-chieh, dont l’œuvre vise à sensibiliser la cause des migrants originaires d’Asie du Sud-Est à Taïwan.
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