La revue Asie-Pacifique de cette semaine est consacrée aux droits de l'homme en Chine puisqu'on commémore aujourd'hui les 35 ans du massacre de Tian'anmen. A l'occasion de ce triste anniversaire, le Cercle 19 pour le droit à l'information en Chine, un groupe de Chinois et de spécialistes de la Chine soutenu par Reporters sans frontières (RSF), a publié une déclaration de principes pour réaffirmer le droit à l'information et à la liberté d'expression en Chine.
Le nom du groupe, créé l'année dernière, est directement tiré de l'article 19 de la Déclaration universelle des droits de l'homme (DUDH) de 1948, qui proclame le droit "de chercher, de recevoir et de répandre les informations et les idées", et dont la Chine est signataire.
Pourtant, la Chine se situe aujourd'hui à l'avant-dernière place du Classement mondial 2023 de la liberté de la presse de l'ONG RSF. En revanche, elle obtient la 1ere place en termes de répression de la liberté de la presse puisqu'on compte, actuellement, 106 journalistes détenus, toujours selon les chiffres les plus récents de RSF.
Le Cercle 19 est notamment composé de professionnels des médias, comme Chang Ping, qui a exercé en Chine pendant 20 ans avant de s'exiler en Allemagne et qui s'est exprimé au micro de RTI.