Dix-huit mois se sont déjà écoulés depuis l’exode massif, en août 2017, de la communauté rohingya du Myanmar en direction du Bangladesh. Cherchant à échapper à ce que les Nations Unies qualifient de « nettoyage ethnique », les Rohingyas se sont réfugiés principalement dans l’Etat voisin du Bangladesh, rejoignant les précédentes vagues de réfugiés vivant déjà depuis des années dans les camps du district de Cox’s Bazar, dans le sud-est du pays.
Mais concrètement, comment le Bangladesh, un pays qui souffre déjà d’une forte pauvreté, parvient-il à gérer une crise humanitaire de si grande ampleur ? Quelles solutions à court terme et à long terme pour cette communauté rendue apatride par l’Etat birman ?