Radio Taiwan International 
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La revue Asie-Pacifique de cette semaine est une revue thématique avec aujourd'hui le troisième épisode d'une petite série consacrée au mouvement des feuilles blanches en Chine, avec comme invité au micro de RTI l'activiste dissident chinois Wang Dan, un des anciens leaders du mouvement étudiant du printemps de Pékin, qui est resté tristement célèbre pour son dénouement, avec le massacre de Tian'anmen du 4 juin 1989.
Lors de son passage au studio de RTI il y a deux semaines et mardi dernier, Wang Dan était d'abord revenu sur sa participation au mouvement étudiant de 1989 et sur son expérience, avant de confier son opinion sur les manifestations qui ont récemment secoué la Chine après un incendie meurtrier survenu le 24 novembre dans la ville d'Urumqi, capitale de la province autonome ouïghoure du Xinjiang.
L'incendie avait fait au moins 10 morts, tous de la minorité ouïghoure, et suscité une vive émotion auprès des habitants de la ville, qui étaient descendues dans la rue en accusant les mesures de restriction sanitaires, et notamment les barrières mises en place à l'entrée de la résidence, d'avoir entravé l'arrivée et l'accès des secours sur le site.
Les manifestations se sont ensuite multipliées dans le pays, dans plus de 10 villes chinoises avec en plus des manifestations de soutien à l'étranger. Wang Dan avait commencé à livrer son analyse des manifestations, qui étaient le plus grand mouvement contestataire observé en Chine depuis les événements de Tian'anmen.
Pour autant, l'ancien leader étudiant du printemps de Pékin, qui enseigne aujourd'hui l'histoire moderne de la Chine dans une université taïwanaise, estime que les deux mouvements contestataires sont très différents l'un de l'autre.
