L'OACI, organisation de l'aviation civile internationale, réunit cette semaine son assemblée triennale à Montréal au Canada. Malgré le rôle majeur de Taiwan pour le trafic aérien régional, notamment comme connection de choix entre le nord-est et le sud-est asiatique, la voix de Taiwan reste cependant muselée en raison des pressions politiques de la Chine, que l’on connaît déjà.
La diplomatie a beau pu compter sur l’appui de plusieurs pays et non des moindres, en vain. La 40e assemblée générale de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) qui s’est ouverte cette semaine à Montréal, au Canada. Regrettant que l’exclusion de Taiwan soit uniquement motivée par des facteurs politiques au lieu de servir l’intérêt commun mondial de la sécurité aérienne, Taiwan remercie d’un côté les soutiens palpables et en même temps rappelle à qui veut l’entendre que la région d’information de vol de Taipei ne peut être rayée de la carte de la sécurité aérienne mondiale.
Le Décryptage de la rédaction analyse les enjeux de la situation en donnant la parole à Huang Tai-lin, professeur de la faculté de gestion du trafic aérien à l'université Chang-rung.