Dans le décryptage d' aujourd’hui, RTI vous propose un reportage sur le Salon du livre de Taipei, qui a été inauguré hier, avec la France comme invitée d’honneur.
A quelques dizaines de mètres du pavillon français et à quelques mètres seulement du pavillon de l’Union européenne, le stand belge fait lui aussi la promotion de son édition francophone sur le salon, avec des dizaines et des dizaines de livres en français.
Philippe Tzou, qui travaille à la section économique et commerciale du Bureau belge à Taipei et qui supervise le stand belge sur le salon, explique que la Belgique francophone participe au Salon depuis déjà plus de dix ans.
Le Salon du livre, c’est avant tout un lieu de rencontre pour les professionnels de l’édition, lors duquel les éditeurs belges viennent pour essayer de vendre les droits d’auteurs de leurs livres à des maisons d’édition taïwanaises. Mais cette année, avec les restrictions d’entrée sur le territoire taiwanais, les éditeurs belges n’ont pas pu se rendre sur place.
Le stand belge promeut plusieurs maisons d’édition belges, telles que Esperluète, une maison d’édition qui publie de la littérature belge contemporaine en associant écrivains et plasticiens pour illustrer leurs ouvrages. Mais il y a aussi des classiques de littérature, avec la présence de la Fondation Maurice Carême.
Et la Belgique, c’est bien sûr avant tout la bande dessinée, qui fait rayonner la culture belge dans le monde. Philippe Tzou explique que de manière générale, la BD et la littérature jeunesse belges sont très prisées des lecteurs taiwanais.
La Belgique organise aussi une série de conférences sur le salon.
C’est donc une édition un peu particulière et hybride du Salon du livre qui a été inaugurée hier. Mais les pays européens et notamment la Belgique ont tout de même répondu à l'appel et maintiennent leur présence sur le salon, pour le bonheur des éditeurs mais surtout des lecteurs taiwanais.