Les animaux doivent-ils devenir des sujets de droit ?

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Certains propriétaires taïwanais d'animaux de compagnie ont tendance à les considérer comme leurs enfants (photo : CNA)

Du 12 au 19 juin, le Bureau français de Taipei a organisé une "semaine du droit" : série d'échanges, à Taipei et Tainan, sur divers sujets liés au droit de l'environnement, puisque le thème des débats d'idées franco-taïwanais de cette année est notre rapport au vivant. Isabelle Doussan, juriste de l’environnement et directrice de recherche à l’INRAE (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement), a été invitée pour ces échanges.

Dans la dernière partie de cette série de trois Décryptages, Sasa l'a interviewée sur l'une des thématiques qu'elle a abordées avec des intervenants taïwanais de tous horizons : les animaux doivent-ils devenir des sujets de droit ? Quels sont les intérêts et les risques à vouloir repenser les critères d'attribution de la qualité de sujet de droit aux animaux ? Y a-t-il d'autres manières de les protéger des mauvais traitements ? Y a-t-il des alternatives à la vision binaire consistant à considérer le vivant soit comme "protégé", soit comme "exploité" ?

Pour en savoir plus : 

Les premiers volets de l'interview d'Isabelle Doussan : La compensation écologique est-elle une avancée pour la justice environnementale ? et Agriculture industrielle vs alternative : le rôle du droit

Publications d'Isabelle Doussan sur la base de données Cairn

Page de la maison d'édition Actes Sud sur le philosophe Baptiste Morizot, cité dans l'émission

Autres philosophes qui s'intéressent aux relations entre vivants humains et non-humains, Corine Pelluchon et Virginie Maris