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Villages de garnison : les illusions perdues des Chinois exilés dans le Taïwan d’après-guerre

  • 15-02-2024
Décryptage
Un village de garnison à Taïwan dans les années 1960. Suzanne Duroy pour RTI (2023)

« Quand il est arrivé, il n’avait pas pris d’argent, il n’avait emmené que trois mantou (petits pains) que ma grand-mère lui avait donnés, en lui disant de les emporter car elle pensait alors qu’il reviendrait bientôt. C’est ce qu’elle pensait » se souvient Chang Yu-Chung (張毓忠) dont le père a fui, en 1949, la guerre civile en Chine pour Taïwan. Il n’a retrouvé sa famille en Chine que quarante ans plus tard.

A la fin des années 1940, les waishengren (外省人) exilés chinois du KMT à Taïwan pensaient rester à Taïwan quelques années, le temps de préparer la reconquête de la Chine. Mais ce sont dans des villages de garnison (眷村), fabriqués à la hâte, que ces dernier ont passé près d’un quart de siècle à nourrir des rêves de reconquête ou de retrouvailles avec leur famille, restée en Chine.
 

Remontons le temps pour retrouver leur histoire à travers le témoignage de Chang Yu-Chung, un ancien habitant de village de garnison.

Le père de Chang Yu-Chung (張毓忠) en habit militaire (photo : aimable crédit)

 

 

Les retrouvailles de la famille de Chang Yu-Chung dans la province du Shandong (山東), en Chine (photo : aimable crédit)

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