Rencontre avec Kiang Finjon (江明宗), ingénieur en informatique, dont la vie a changé comme beaucoup d’autres taiwanais après le mouvement des tournesols en 2014. Il se présente comme une sorte de traducteur d’informations et espère contribuer à améliorer la société taiwanaise grace aux données ouvertes et aux outils informatiques.
Si le domaine des civic tech, de l’open source, des données ou de la démocratie ouverte vous intéresse et que vous êtes familiers avec Taïwan, vous connaissez surement Audrey Tang (唐鳳), ancienne hackeuse et ministre sans portefeuille en charge du numérique. Depuis que la pandémie de Covid-19 a éclaté l'année dernière, elle est d’autant plus médiatisée et participe à de nombreux événements ou rencontres pour souvent, présenter les activités dans le domaine à Taïwan. La carte de distribution de masque a beaucoup fait parler et a été un outil très pratique dans la gestion de la situation sanitaire.
Or, ces initiatives numériques avec l’utilisation de données ne se résument pas aux actions de la ministre. Ils sont nombreux à contribuer et à participer à diverses actions ou démarches. Kiang Finjon est l’un de ceux là. Depuis 2015 il a participé à la réalisation d'une carte de cas de la fièvre dengue à Tainan, à des prix des crèches, au déversement illégal de déchets ou encore d'achats de vote.
Dans cette émission il nous parle de ses actions, mais aussi de l'importance des données ouvertes, des cartographies et de l'accès aux informations pour faire face à des questions sociales.