
A mardi prochain pour l’interview de M. Wu Chia-hsien et de son collègue : parole aux artisans ! © Sasa

Merci encore de suivre cette émission, dans laquelle, j’espère que vous apprenez plein de choses intéressantes ! © Sasa

Photo souvenir des participants et organisateurs © 台灣基石純園協會

… et de dégustation ! © Sasa

Un bon moment de convivialité… © Sasa

… qui ressemblait à Totoro ! © Sasa

Les participants ont même construit un petit four en terre… © Sasa

Nous avons décoré la table avec ce que nous avons trouvé sur place ! © Sasa

M. Wu Chia-hsien en a aussi réalisé une table en bambou et en torchis, avec la même technique que celle utilisée pour les murs ! Pour lisser les rebords, il a utilisé un morceau de bambou © Sasa

Le mur des toilettes a été construit en adobes (briques de terre crue) par Emma Liao et les élèves de cette école alternative © Sasa

De grandes tentes ont été montées sur des structures en bambou réalisées par l’architecte Gan Min-yuan, pour stocker des matériaux ou accueillir les élèves d’une école alternative © Sasa

L’atelier s’est déroulé dans la petite forêt 純園 à Xizhou dans le comté de Changhua © Sasa

Cette partie abîmée d’une vieille maison permet de voir comment le mur était fait : ici, il s’agit de bambou tressé et la fibre utilisée est la balle de riz © Sasa

La technique du torchis sur bambou tressé (編竹夾泥牆) est très proche : la différence est que les lamelles ne sont pas nouées mais tressées (passées l’une en-dessous de l’autre) © Sasa

Certains participant ont réalisé un modèle miniature dans lequel on peut voir les différentes couches sur les lamelles de bambou ! Un beau souvenir ! © Sasa

Coucher de soleil et jeux d’ombres sur les murs ! © Sasa

Autrefois, les maisons étaient construites en s’entraidant, il y avait plus de main d’œuvre que de nos jours © Sasa

La terre n’étant pas encore sèche, nous avons passé une couche de chaux mélangée à du sable, pour éviter le mélange terre-chaux qu’aurait provoqué le fait d’enduire directement la terre à la chaux pure © Sasa

La couleur de la deuxième couche de terre était si belle que les participants n’avaient presque pas envie de la recouvrir de chaux ! On peut voir ici quelques morceaux de paille à l’intérieur de la terre argileuse. Pour la deuxième couche, qui est plus fine, on peut aussi remplacer la paille par de la balle de riz ou d’autres fibres, telles que du chanvre coupé très fin © Sasa

On n’a pas forcément besoin de recouvrir tout le mur : dans certaines circonstances, il est possible de laisser apparente une partie de l’ossature de lamelles en bambou © Sasa

La deuxième couche de terre est terminée ! Les participants ont signé un petit pan de mur ! © Sasa

Des fibres de chanvre ou de lin sont ensuite insérées dans la deuxième couche de terre, pour renforcer la solidité du mur © Sasa

Il vaut mieux remplir en même temps les deux côtés du mur © Sasa

Remplissage de l’ossature en lamelles de bambou par le torchis © Sasa

Préparation du torchis par foulage. Autrefois, à Taiwan comme en France, les bœufs pouvaient être mis à contribution s’il fallait fouler de grandes quantités de terre et de paille © Sasa

Les ingrédients de base du torchis : de la terre argileuse et de la paille © Sasa

Certaines lamelles sont fixées à la structure en bambou, d’autres non, afin de permettre une certaine flexibilité, ce qui peut être utile en cas de séisme © Sasa

Idem pour le bambou, qui est bien trop lisse pour que la terre y adhère, mais heureusement, la solution est simple : ajouter des fibres ! © Sasa

Le bois à l’intérieur du mur doit aussi être recouvert de ficelle car les fibres permettent une meilleure adhérence de la terre et du bois qui serait sinon trop lisse © Sasa

L’espacement entre les lamelles est mesuré de manière pragmatique : on doit pouvoir y passer deux ou trois doigts © Sasa

Il n’y a pas de technique « correcte » pour nouer la ficelle, comme pour toutes les autres étapes : chaque artisan a sa propre manière de faire, en fonction de ses habitudes et du résultat qu’il souhaite obtenir. Les participants à l’atelier ont testé plusieurs manières de faire des nœuds © Sasa

Il faut de la patience pour nouer les lamelles de bambou avec de la ficelle de lin, c’est l’occasion de discuter ou de se plonger dans ses pensées ! © Sasa

Voilà à quoi ressemble un fendoir à bambou, un outil très utile ! © Sasa

Avec un fendoir, fendre le bambou en lamelles est presqu’un jeu d’enfant ! © 台灣基石純園協會

L’atelier était animé par M. Wu Chia-hsien (吳佳憲), qui a construit au préalable une structure en bois © Sasa

Bambou noué recouvert de terre argileuse mélangée à du sable et de la paille : voici les ingrédients de base d’un « mur qui danse » (小舞壁) © Sasa (Cliquer sur la photo pour faire défiler le panorama)