Voici ce que représentait la musique chinoise aux oreilles d'Européens du XIXe siècle : « La représentation est toujours précédée d'une ouverture, par laquelle on peut juger du misérable état de l'art musical en Chine, car tous les instruments connus dans le céleste Empire y figurent. Ils ne sont pas nombreux. Lorsque nous aurons mentionné la flûte, la guitare, le violon à une corde, le tambour, et une sorte de petite harpe posée horizontalement sur une table, nous aurons tout dit, ou peu s'en faut. Quant à l'effet produit par ces ustensiles divers, n'en parlons pas... »
(L'Illustration, journal universel, 13 septembre 1873)
Pour tenter de décrypter la cacophonie qui semble à première écoute émerger de cette musique, François-Xavier Boulay vous présente, dans Partitions orientales, plusieurs pièces à découvrir en fin de programme, chaque dimanche.